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On a le plaisir d’accueillir Kalun Leung en résidence au rustines_lab ce mois d’avril.
Kalun est tromboniste collaboratif, instrumentaliste augmenté et artiste sonore, avec une pratique étendue dans la fabrication d’instruments, l’électronique et le mouvement. Ses projets sont motivés par l’exploration de nouveaux contextes inattendus où le trombone peut s’épanouir, une approche interdisciplinaire et axée sur la recherche qui l’a amené à inventer de nouvelles augmentations électroniques pour trombone, à étudier la musique des fanfares balkaniques à Guča, à présenter des œuvres d’art informatique de Keith Haring jamais vues auparavant, à monter une sculpture sonore inspirée du Fluxus avec trombone, et à réaliser des improvisations site-specific avec des décharges et des robots.
Kalun propose deux projets pour sa résidence : Ambient Parade, une réinterprétation expérimentale de la fanfare avec des paysages sonores introspectifs et des sculptures sonores faites sur mesure, et Conversations with Space and Architecture, des compositions sonores site-specific qui explorent les interactions acoustiques entre le son et les environnements architecturaux à l’aide de son trombone augmenté de capteurs, le mubone.
Prochaine édition > printemps 2025
Confiture optronique propose une exploration de structures électroniques où répétitions, dissonances et métamorphoses résonnent comme des échos de l’oralité. Loin d’être une simple performance, Confiture optronique invite à une improvisation collective, où l’émergence de nouveaux consensus et la spontanéité deviennent les moteurs de la création. Chaque participant a l’opportunité de contribuer à une œuvre vivante, façonnée en temps réel par des échanges créatifs.
Ce projet est dirigé par Danny Perreault et Alexandre Castonguay, membres de perte de signal, en collaboration avec le centre, le collectif 3+3+3+4 et le mXlab de l’UQAM.
En cours >
Bruire explore la documentation des arts audiographiques à travers quatre œuvres collaboratives entre artistes sonores et visuels/vidéastes. Le projet questionne la capacité des nouveaux médias à capter la spontanéité des artistes sonores et l’invisibilité des ondes, en mettant l’accent sur le geste et les matériaux sonores.
S’inscrivant dans un modèle d’écoute collective virtuelle éclatée, le projet tisse des liens entre les dimensions sonores et visuelles des artistes de perte de signal.
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